Le député de La France Insoumise (LFI), Raphaël Arnault, a annoncé mardi avoir saisi la Procureure de la République à la suite de ce tweet de la présidente du Collectif Némésis.
"Avant ils justifiaient leur islamophobie par une soi-disant lutte contre le terrorisme. Ensuite c’était pour une soi-disant lutte contre les “islamistes”. Aujourd’hui les fascistes ne prennent même plus de pincettes, ils s’en prennent directement aux musulmans, sans détour", a-t-il dénoncé, avant d’ajouter : "Assez de cette impunité pour les racistes".
"Je vais le dire simplement, gentiment et sans haine : j’ai saisi la Procureure de la République, au titre de l’article 40, à la suite de ce tweet immonde visant à nouveau les musulmans de ce pays", a écrit le député dans une publication sur son compte X.
Face aux critiques et aux dénonciations qui ont déferlé de toute part à la suite de cette publication, Cordier a publié un nouveau post mercredi, campant fermement sur sa position :
"On a totalement le droit de regretter qu’aujourd’hui il y ait autant de gens à adhérer à cette religion que je considère comme un frein au féminisme. D’autant qu’on sait que, aujourd’hui, la majorité des jeunes musulmans pratique un islam extrême (les deux tiers des jeunes musulmans placent la charia au-dessus des lois de la république, les professeurs s’autocensurent par crainte de représailles, les femmes se font harceler sur les réseaux quand elles ne sont pas assez pudiques). Pour autant, je n’ai ni haine ni ressentiment et je n’inciterai évidemment jamais à la violence que je combats au quotidien, mais c’est mon analyse et j’ai le droit de l’avoir".
"Donc non je ne retirerai absolument pas mes propos. La laïcité c’est aussi cela : avoir le droit d’avoir un avis et de critiquer une pratique religieuse", a-t-elle encore affirmé.