“La décision du cabinet de sécurité israélien d’étendre son opération militaire à Gaza va encore détériorer la situation humanitaire déjà catastrophique et mettre en danger la vie des otages restants”, a écrit Hadja Lahbib sur X.
Ses propos interviennent après que le cabinet de sécurité d’Israël a approuvé, tôt vendredi, le plan du Premier ministre Benjamin Netanyahu visant à occuper entièrement la ville de Gaza.

Lahbib a insisté sur la nécessité d’un cessez-le-feu immédiat, de la libération inconditionnelle de tous les otages et de l’acheminement massif de l’aide humanitaire, dans le plein respect du droit international humanitaire.
“Il n’y a pas d’alternative à la solution à deux États”, a-t-elle souligné.
Plus tôt, le président du Conseil européen Antonio Costa et la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen ont appelé Israël à reconsidérer sa décision.
“Une telle décision doit avoir des conséquences pour les relations UE-Israël, à évaluer par le Conseil”, a averti Costa.
Dans un communiqué, l’Australie, l’Allemagne, l’Italie, la Nouvelle-Zélande et le Royaume-Uni ont également “fermement rejeté” le plan israélien d’occuper la ville de Gaza.
Israël fait face à une indignation croissante pour sa guerre dévastatrice contre Gaza, qui a coûté la vie à plus de 61 300 personnes depuis octobre 2023. La campagne militaire a ravagé l’enclave et l’a poussée au bord de la famine.
En novembre dernier, la Cour pénale internationale a émis des mandats d’arrêt contre Netanyahu et son ancien ministre de la Défense, Yoav Gallant, pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité à Gaza.
Israël est également poursuivi devant la Cour internationale de Justice pour génocide dans le cadre de cette guerre contre l’enclave.