Après le sommet en Alaska entre Donald Trump et Vladimir Poutine, la "coalition des volontaires" — composée de l’UE, de l’Otan et d’alliés comme le Canada — se réunit ce dimanche 17 août en visioconférence. Au cœur des discussions : un mécanisme de protection pour l’Ukraine, inspiré de l’article 5 de l’Otan mais hors du cadre officiel de l’Alliance.
Le sommet américano-russe n’a débouché ni sur un cessez-le-feu, ni sur de nouvelles sanctions contre Moscou. Selon des sources diplomatiques, Donald Trump soutiendrait certaines propositions russes, notamment un renforcement de la présence militaire dans l’est de l’Ukraine et le contrôle du Donbass. L’Ukraine, de son côté, refuse toute concession territoriale.
La cheffe de la Commission européenne Ursula Vor Der Leyen a annoncé qu’elle assistera en compagnie d’autres dirigeants européens à la réunion entre Zelensky et son homologue américains pour trouver une issue à la crise.

Zelensky maintient sa ligne rouge
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky sera reçu lundi à la Maison Blanche pour discuter des perspectives de négociation. En parallèle, les leaders européens, dont Emmanuel Macron, Keir Starmer et Friedrich Merz, tentent de coordonner une réponse commune via la "coalition des volontaires".
Zelensky a dénoncé le refus de la Russie d'appliquer un cessez-le-feu, ce qui, selon lui, "complique la situation" pour aboutir au plan de paix voulu par Donald Trump après sa rencontre avec Vladimir Poutine.
"Nous voyons que la Russie rejette de nombreux appels au cessez-le-feu et n'a pas encore déterminé quand elle cessera de tuer. Cela complique la situation. Si elle n'a pas la volonté d'exécuter un simple ordre d'arrêter ses frappes, il pourrait falloir d'importants efforts pour inciter la Russie à vouloir appliquer quelque chose de bien plus important : une coexistence pacifique avec ses voisins pour des décennies", a écrit Zelensky sur ses réseaux sociaux dans la nuit de samedi à dimanche.
Après plus de trois ans de conflit, la Russie contrôle environ 20 % du territoire ukrainien, dont la majeure partie de Donetsk et presque toute Louhansk, tandis que Kherson et Zaporijjia restent sous contrôle ukrainien.
Donald Trump défend son approche, la présentant comme "la meilleure façon de mettre fin à la guerre en Ukraine", jugeant qu’un simple cessez-le-feu "ne tient souvent pas".