MOYEN-ORIENT
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Gaza: plus de 73 000 Palestiniens portés disparus ou tués
Le gouvernement de Gaza a annoncé que 73 731 Palestiniens ont été tués dans l’enclave assiégée, y compris ceux restés sous les décombres, en raison du blocus israélien et des attaques menées depuis 700 jours.
Gaza: plus de 73 000 Palestiniens portés disparus ou tués
Le Bureau des médias du gouvernement de Gaza indique qu'Israël, profitant du silence international et de la complicité de la communauté internationale / AA
il y a 17 heures

Dans un communiqué, le Bureau des médias du gouvernement de Gaza indique qu'Israël, profitant du silence international et de la complicité de la communauté internationale, perpètre depuis 700 jours des crimes de génocide et de nettoyage ethnique à Gaza.

Le communiqué précise que plus de 2,4 millions de civils sont visés à Gaza.

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Le Bureau des médias du gouvernement de Gaza y  indique, en outre, que l’armée israélienne a détruit environ 90 % dEs infrastructures de Gaza, provoquant des pertes matérielles évaluées à 68 milliards de dollars (environ 61,9 milliards d’euros) et contrôlant plus de 80 % du territoire.

Il souligne que « l’occupant israélien a commis pendant cette période des massacres sanglants ayant entraîné la mort ou la disparition de 73 731 Palestiniens, dont plus de 20 000 enfants et 12 500 femmes ».

Il signale également que 2 700 familles ont été totalement anéanties et rayées des registres, que 1 670 professionnels de santé, 248 journalistes, 139 membres de la défense civile et 173 employés municipaux ont été tués.

Le nombre des blessés dépasse les 162 000. Et des milliers d’entre eux souffrent de perte de membres, de paralysie ou de cécité.

Le communiqué accuse Israël de commettre à Gaza un crime systématique de déplacement forcé, empêchant les Palestiniens de retourner chez eux et visant des infrastructures essentielles.

Cette situation constitue ce que le texte qualifie de violation manifeste des Conventions de Genève et du Statut de Rome, et relève de « crimes de guerre et de crimes contre l’humanité » devant engager la responsabilité internationale.

Il y est, par ailleurs, précisé que 38 hôpitaux, 833 mosquées et 163 établissements scolaires ont été entièrement détruits, que des milliers d’autres ont subi d’importants dommages et que la population civile est soumise à une « politique systématique de famine » sous stricte surveillance.

L’accès à l’aide humanitaire est bloqué par Israël, menaçant la vie de plus de 2,4 millions de Palestiniens, dont plus d’un million d’enfants vivant au seuil de la famine.

Israël et ses alliés, dont les États-Unis, sont tenus responsables de ces crimes.

Le communiqué appelle les pays arabes et islamiques, la communauté internationale et l’ONU à prendre des mesures urgentes, sérieuses et efficaces pour stopper les attaques, lever le blocus, permettre le retour des déplacés et traduire les dirigeants israéliens en justice pour crimes de guerre.

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